Analyse de vulnérabilité des sources d’eau

Le Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (chapitre Q-2, r.35.2) est entré en vigueur le 14 août 2014 et remplace dorénavant le Règlement sur le captage des eaux souterraines. Il a été adopté afin de renforcer la protection des sources destinées à l’alimentation en eau potable en encadrant diverses activités humaines dont l’exercice est susceptible d’affecter la qualité des eaux exploitées.

La Municipalité de Sainte-Mélanie compte 2 puits alimentant le système d’aqueduc du village, lequel dessert environ 35 % de la population mélanienne. Pour ce réseau de catégorie 1 (alimentant plus de 500 personnes), une étude de vulnérabilité de l’eau souterraine a été menée afin de délimiter les aires de protection et d’encadrer l’exécution de certaines activités pouvant affecter la qualité de l’eau.

De plus, la Municipalité de Sainte-Mélanie compte 2 autres systèmes d’aqueduc, soit ceux des Domaines Belleville et Carillon. Ces réseaux d’aqueduc sont alimentés par d’autres municipalités, respectivement celles de Saint-Félix-de-Valois et de Saint-Charles-Borromée. Ces municipalités ont elles aussi mené des études de vulnérabilité.

 L'aire de protection de la Ville de Saint-Charles-Borromée 

Ainsi, et conformément à la réglementation provinciale, la Municipalité souhaite porter à votre attention que votre propriété pourrait se trouver à l'intérieur ou à proximité d'une aire de protection intermédiaire (bactériologique ou virologique) d’un puits de prélèvement d’eau souterraine.

Pour savoir si une partie de votre propriété recoupe une aire de protection du site de prélèvement visé ou pour connaître les niveaux de vulnérabilité des eaux dans cet aire, veuillez consulter les prochaines sections, intitulées respectivement :

• Localisation et description du site de prélèvement ;
• Localisation des aires de protection immédiate, intermédiaire et éloignée ;
• Niveau de vulnérabilité des eaux des aires de protection.

Notez que certaines activités pourraient être interdites, restreintes ou encadrées, selon la portion de l’aire de protection concernée et le niveau de vulnérabilité des eaux dans cette aire telles :

• Le pâturage ;
• L’épandage et le stockage, à même le sol, de déjections animales, de matières fertilisantes azotées, de compost de ferme, de matières résiduelles fertilisantes et de boues provenant d’ouvrages municipaux d’assainissement des eaux usées ou de tout autre système de traitement ou d’accumulation d’eaux usées sanitaires ;
• L’aménagement d’un bâtiment d’élevage d’animaux, d’une cour d’exercice, d’une aire de compostage ou d’un ouvrage de stockage de déjections animales

De plus, la Municipalité demande aux citoyens d’être particulièrement vigilant dans l’aire de protection concernant des activités qui présentent des risques de contamination des sols et des eaux souterraines.

Voici une liste non exhaustive :

• Déversement lors du remplissage d’un réservoir d’hydrocarbure ou fuite d’un réservoir (huile à chauffage, essence, Diesel, etc.) ;
• Débordement ou refoulements de vos installations septiques ;
• Déversement de produits persistant dans l’environnement (huile, peinture, tenture, vernis, acétone, solvant, diluant, dissolvant, etc.) ;
• Utilisation d’engrais et de pesticides interdits ou hautement concentré ou d’engrais soluble ;
• Enfouissement ou décomposition au sol de carcasses d’animaux.